Hervé Kempf Fin de l'Occident, naissance du monde
Cessons de nous raconter des histoires sur « la crise » !
Et regardons de face le cœur du problème qui se pose à la société humaine en ce début du XXIe siècle : les contraintes écologiques interdisent que le niveau de vie occidental se généralise à l’échelle du monde. Il devra donc baisser pour que chacun ait sa juste part. Autrement dit, l’appauvrissement matériel de l’Occident est inéluctable.
Comment allons-nous vivre cette mutation : en changeant nos sociétés pour nous adapter au mieux à ce nouveau monde, ou en nous opposant au sens de l’histoire, au prix d’un déchaînement de la violence ?
Déjà en cours de traduction dans plusieurs langues, ce récit phosphorescent d’idées originales prend comme fil conducteur les tribulations de l’humanité depuis son apparition sur terre. Captivant et à rebours du discours dominant, il nous invite à une dérangeante lucidité. Mais ce livre est également habité par un optimisme communicatif : oui, un nouveau monde est possible.
Six idées fortes
- Appauvrissement matériel : les pays riches doivent s’organiser pour réduire leur consommation matérielle et énergétique.
- Espace écologique : la clé géopolitique du XXIe siècle sera le partage de l’espace écologique planétaire.
- Bio-économie : l’économie va se structurer en fonction de l’utilisation économe des ressources bio-écologiques.
- La force paradoxale de l’Europe : l’Europe a l’avenir devant elle. Parce qu’elle est plus sobre, plus juste et moins agressive que les autres superpuissances. Sa faiblesse fait sa force.
- Le retour des paysans : les paysans vont redevenir une des couches sociales les plus indispensables et les plus porteuses d’avenir – et d’abord pour créer de l’emploi. • Réduire les inégalités : une diminution
- drastique des inégalités, tant à l’échelle mondiale qu’au sein de chaque société, est indispensable pour parvenir à l’équilibre écologique.
Ce qu’en disent les médias :
- Jean-Jacques Bourdin, RMC : "Un livre passionnant".
- Christophe Bourseiller, France Musique : "Un livre fascinant"
- Laure Noualhat, France Inter : "Le propos est absolument limpide, ambiteux, logique".
- Jean-Marie Durand, Les Inrockuptibles : "Il faudra accomplir une mutation radicale, que l’auteur appelle ’le passage du néolithique au biolithique".
L'image de couverture est le détail d’une œuvre du peintre brésilien Sergio Bello, Les Enfants terribles, 2004.
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